ALIEN vs PREDATOR (CAPCOM)

CAPCOM s'attaque à la licence de SF la plus célèbre de l'histoire avec un Beat Them All spectaculaire nommé "Alien vs Predator"

par nono © 24 August 2022

Alien Versus Predator est un des crossover de SF les plus connus de l'histoire. Né du film ALIEN ( 1979) du réalisateur Ridley Scott en collaboration avec l'artiste HR Giger, et d'un autre blockbuster PREDATOR (1987) avec en vedette l'inoxydable Arnold Schwarzenegger, la licence AvP apparait pour la première fois dans un comics en 1989.

Bien avant d'être adapté au cinéma, c'est dans un jeu vidéo sur Gameboy que le 1er AVP voit le jour. Alien vs Predator, the last of this clan (1993), met en scène le dernier Predator survivant chargé de tuer une reine Alien.

Puis la même année sort un jeu AvP de type Beat Them All sur Super Nintendo. Edité par Activision, le jeu est assez mauvais, voire même un peu pourri. Mais le test proposé dans cet article n'est heureusement pas basé sur ce dernier mais plutôt sur la version arcade proposée par CAPCOM en 1994, nous voila rassurés.

Comme souvent, le scenario d'un AvP porte sur une chasse qui a mal tourné avec des hordes d'Alien à pourfendre

Eat this! You scum bags!

Le Beat Them All de CAPCOM est un des meilleurs du genre, avec des déluges d'effets et un rythme d'enfer ne vous laissant que peu de répit

Après un excellent AVP sur feu la JAGUAR, console éphémère d'ATARI, l'année 1994 est un grand cru pour les jeux de la licence AvP.

En effet c'est également en 1994 que sort le jeu d'arcade de CAPCOM. Ce Beat Them All, genre dans lequel CAPCOM excelle particulièrement, est d'une classe folle. Oubliez le navet d'Activision, place aux pros.

Vous avez le choix entre 4 personnages. Deux PREDATOR et deux guerriers cyborgs du corps des marines, Dutch Schaefer (vous aurez reconnu le nom du personnage incarné par Swarzy dans PREDATOR) et le Lt. Linn Kurosawa, caution féminine du jeu.

Chacun dispose de coups spéciaux qui leur sont propres. La proposition de CAPCOM est extrêmement bien réussie visuellement mais aussi au niveau des sensations.

AvP, le Beat Them All selon CAPCOM

Un passage d'anthologie à bord d'un véhicule blindé, rappelant méchamment une scène du film de James Cameron...

San Drad, Californie, est envahie par une horde d'aliens. Dans une tentative désespérée pour se sortir de ce merdier, nos deux cyborgs vont être rejoints par deux Predator fraichement débarqués. Ceux ci leur proposent derechef une alliance de circonstance, pour se débarrasser des Xénomorphes bouffeurs de cervelles.

Vous pouvez donc incarner au choix les quatre personnages à travers sept niveaux de jeu, tous aussi longs que difficiles.

Dutch est le seul ne disposant pas d'arme blanche, il compense avec un bras articulé en acier utile pour frapper violemment ses ennemis. Chaque personnage est aussi pourvu d'une arme à feu pour les attaques à distance. Linn utilise un gun ultra rapide, Dutch une mitrailleuse intégrée à son bras cybernétique et les Predator ont tous deux leur fameux canon laser de la mort.

Un système de rechargement ingénieux vous oblige à ne pas bêtement spammer les attaques à distance qui, il faut le reconnaitre, sont bien efficaces pour contrôler les foules. A vous donc de bien doser leur utilisation pour ne pas vous retrouver à court de munitions lorsque un alien s'apprête à vous embrocher ou à vous gicler son acide dans la tronche. Evidemment, les armes se rechargeant plus rapidement sont moins puissantes et inversement.

Enfin sachez que vous pouvez régulièrement récupérer des armes lorsque vous tuez des ennemis. Certes à usage limité, elles offrent de belles opportunités pour immoler les vilaines bébêtes au lance flamme par exemple.

En Bref
ALIEN vs PREDATOR (CAPCOM)

Encensé par la critique à sa sortie, l'AvP de CAPCOM ne sera pourtant jamais converti sur d'autres machines.

La licence est quant à elle souvent revenue hanter nos machines, avec parfois de belles surprises comme l'excellent Alien vs Predator sur PC en 2010.

Hélas on ne pourra pas en dire autant des adaptations sur grand écran très discutables, et qui sont apparus bien plus tard que les premiers jeux vidéo.