Q-BERT
Maître Jedi des requêtes SQL.
Les jeux qui m'ont marqué:Half-life, Tomb Raider, FFVII, Diablo, Derrick : meurtre dans un parterre de fleurs
Q*bert: mascotte oubliée ou créature culte de l'âge d'or du jeu vidéo?
Créé par Jeff Lee et Warren Davis et publié par Gottlieb en 1982, Qbert est une créature étrange, presque indéfinissable. Il est pourtant devenu aujourd'hui une figure mythologique du jeu vidéo, le Parnasse de l'arcade du tout début des années 80, le héros pixellisé quasi oublié qui tel un Phoenix a su renaitre de ses cendres en partie grâce à Hollywood.
C'est beaucoup d'éloges pour un personnage qu'il est pratiquement impossible de définir.
Représenté sous la forme d'une créature orange en forme de boule avec un long nez, deux pieds et deux bras Qbert ne s'exprime que par onomatopée lorsqu'il se fait congrûment sérer par un ennemi un peu trop collant. Jure t-il ou s'exprime t-il dans une langue inconnue? Nul ne le sait. Bien qu'insaisissable, son style est cependant reconnaissable entre mille.
Le but du jeu est de diriger cet étrange avatar à travers une série de plateformes tout en évitant les ennemis et en changeant la couleur des cubes sur lesquels il saute. Le joueur doit éviter les ennemis tels que Coily, un serpent qui apparaît à partir de la deuxième vague, ainsi que d'autres figurants tels que les balles de glace et les disques volants. Les ennemis peuvent être vaincus simplement en les laissant tomber de la plateforme, ou en utilisant une balle de glace pour les congeler temporairement.
Si le personnage de Qbert est devenu sur le tard une figure emblématique de l'âge d'or des jeux d'arcade, il n'en est pas moins très en avance sur son temps.
Q*bert offre de nouvelles perspectives dans un univers qui ne se voit jusqu'alors qu'en 2D
A une époque ou les jeux se pensent uniquement en 2 dimensions, Qbert tente une approche tout en graphismes isométriques. Tout d'abord, contrairement à des jeux de plateforme traditionnels tels que Mario Bros. ou Donkey Kong, Qbert ne nécessite pas de sauter sur des ennemis pour les vaincre. Au lieu de cela, le joueur doit simplement changer la couleur des cubes sur lesquels Qbert saute, ce qui peut être accompli en sautant dessus.
De plus, le jeu est entièrement basé sur une grille de cubes, ce qui offre une expérience unique et une esthétique différente des autres jeux de plateforme de l'époque.
Le gameplay de Qbert est en fait basé sur la prise de décisions rapides et la planification stratégique, car le joueur doit éviter les ennemis tout en travaillant à changer la couleur des cubes de manière efficace. La difficulté se corse aux abords de la pyramide puisque chaque mouvement au delà de la structure se termine par une chute vertigineuse et la perte d'une des 3 pauvres vies dont vous disposez. Le salut viendra dans un des deux disques arc-en-ciel se trouvant à chaque extrémité et permettant de revenir tout en haut de la structure tel un ascenseur orbital.
Le jeu comporte 16 niveaux, qui deviennent de plus en plus difficiles à mesure que le joueur progresse. À partir du niveau 2, les cubes peuvent disparaître et réapparaître, et à partir du niveau 5, la plateforme peut changer de forme et devenir plus complexe.
Qbert convient aux joueurs compulsifs voire atteints de véritables TOC, un peu dans la veine des adorateurs de Skweek il nécessite un besoin obsessionnel de nettoyer par le changement de couleur.
Fascinant et addictif, Q*bert n'en reste pas moins difficile à maîtriser
Le jeu nécessite un temps d'acclimatation certain. La faute à une vue 3D certes mais isométrique. Cette perspective fait hélas fi des proportions, ce qui rend souvent malaisé le choix de la bonne direction dans les moments délicats, par exemple lorsque vous êtes acculé par un vilain reptile sur le bord de l'édifice le plus connu de l'antiquité.
Une fois la logique du déplacement en diagonale intégrée (ce qui n'est pas une mince affaire), il faudra faire preuve de rapidité au gré de l'avancée des niveaux.
Enfin, arcade oblige, Qbert est un jeu de scoring en solo. Marquer des points vous permet au final de gagner des vies mais aussi et surtout de craner auprès de vos camarades de jeu lorsqu'après moult parties votre pseudo paradait fièrement en tête du classement de la borne du snack bar en face du lycée.
Qbert a également été adapté sur de nombreuses consoles de jeux vidéo, notamment l'Atari 2600, la NES, les Sega SG-1000 et aussi Master System, La Gameboy et même la PlayStation. Des adaptations pour les ordinateurs personnels tels que l'Apple II, le Commodore 64, et le PC ont également été réalisées.
Une suite voit le jour en 1983, Qbert's Qubes mais cette fois ci avec des plateformes en 3D.
En 1999, une autre suite intitulée Qbert's Quest a été publiée par la société de jeux vidéo américaine Hasbro Interactive. Cette suite présentait des graphismes et des effets sonores améliorés, ainsi que des niveaux plus complexes et des ennemis nouveaux.
Q*bert dans les Mondes de Ralph (2012)
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Conclusion et avis
L'héritage de Qbert pour le jeu vidéo est important à plusieurs niveaux. Qbert a introduit un gameplay unique basé sur des puzzles et des stratégies, plutôt que sur l'action pure. Il a également présenté une esthétique distinctive avec une grille de cubes en 3D isométrique, et qui a été reproduite dans de nombreux autres jeux par la suite.
Le personnage de Qbert est devenu une icône de l'âge d'or des jeux d'arcade avec une véritable personnalité (un peu comme Mrs Pac-Man).
Il n'est pas faux de dire que Qbert a influencé de nombreux jeux vidéo ultérieurs, en particulier les jeux de puzzle et les jeux de plateforme, et il a également inspiré des adaptations dans d'autres médias tels que les bandes dessinées et les dessins animés.
Victime collatérale du krack de 1983 qui le fit injustement oublier de ses contemporains, il redevient un des personnages les plus reconnaissables de l'histoire du jeu vidéo, notamment grâce à l'hommage rendu lors de ses apparitions successives dans des films comme Les Mondes de Ralph (2012) et Pixels (2015).
Quoi de plus juste pour réhabiliter ce grand oublié de l'histoire vidéoludique, aussi attachant qu'incompréhensible...
Points forts
- gameplay addictif
- personnage attachant
- ?!;#1^^^?!§&
Points faibles
- temps d'adaptation pour les contrôles
Note 85/100
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Superbe jeu mon nono, ce Qbert reste dans les annales grâce a son aspect graphique révolutionnaire pour l'époque, et son gameplay. Et que dire de l'avatar Qbert avec son gros pif (cousin d'Alf l'extraterrestre). Encore Une pépite retro. Bravo. Leo 7up
leonardosevenup
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Dernière modif le 2023-06-01 17:29:54
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