ARKANOID Doh It Again

Cette version d'Arkanoid sur la console 16-bits de Nintendo est un des meilleurs portages. Plus coloré, plus souple et facile à prendre en main, il est aussi plus adapté au jeu avec une manette.

En effet, la version d'origine sur borne d'arcade propose une sorte de bouton analogique pour contrôler la raquette, à l'image de la molette de la ColecoVision. En dehors de la borne la maitrise de la raquette est donc légèrement plus compliquée, d'autant que peu de versions proposeront l'accessoire. La version SNES est donc adapté au pad classique. De plus la présence de Password pour récupérer sa progression est plutôt bienvenue pour passer les nombreux niveaux d'Arkanoid Doh It Again.

Pour le reste le principe est strictement le même que le jeu d'origine de TAITO sur borne d'arcade. La grande nouveauté par rapport à Break-out est l'introduction des Power-Up. Certaine brique lâchent, une fois cassée, des capsules renfermant des bonus variés, si vous arrivez à les attraper tout en gardant à l'œil votre balle toujours en jeu.

Les bonus sont variés. Ils permettent d'élargir votre vaisseau, de ralentir ou d'accélérer la balle, de munir le Vaus de laser pour détruire des briques, de lancer plusieurs balles en même temps ou même de créer une balle pénétrant les briques les plus résistantes en un seul coup.

Apprenez à bien distinguer les bonus pour conserver un avantage stratégique selon les niveaux, puisque les power-up ne se cumulent pas, et certains sont bien évidemment plus adaptés que d'autres en fonction des situations.

Dans la version SNES, il y a un total de 99 niveaux. Ces niveaux sont répartis en plusieurs séries, chacune avec un thème et un ensemble de défis différents.

Chaque série de niveaux offre un défi unique avec des dispositions de briques différentes et parfois des obstacles ou des ennemis spéciaux. Le jeu devient progressivement plus difficile à mesure que vous progressez à travers les niveaux. L'objectif principal est de détruire toutes les briques à l'aide de la balle et de la palette sans perdre toutes vos vies.

De petits vaisseau apparaissent pendant la partie. Ils vous compliqueront la tache en déviant vos balles et libéreront en explosant des projectiles qui pourront même détruire vos vaisseaux.

Plus vous avancez dans le jeu, plus la vitesse de la balle s'accélère. Atteindre la fin du jeu est donc un véritable exploit et vous demandera des réflexes solides.

Fort de son succès en salle d'arcade, le jeu aura de nombreux portages et 3 suite majeures, en dehors de la version SNES que nous développons ici.

Suites et portages majeurs de la version arcade

Arkanoid: Revenge of Doh (1987) : Suite d'Arkanoid, il introduit de nouveaux types de briques, de nouvelles fonctionnalités et des niveaux plus complexes.

Les graphismes sont très proches de la 1ère version arcade

La version NES (1986) a des contrôles simplifiés et des power-ups spécifiques à la console. Le bouton A permettait de tirer la balle vers le haut, tandis que le bouton B ralentissait la balle.

la version NES propose un accessoire avec un sorte de roulette analogique comme pour la borne d'arcade

Les portages sur les ordinateurs 16-bits de l'époque AMIGA et ATARI ST (1987) ont généralement bénéficié de graphismes améliorés.

Arkanoid DS sur Nintendo DS (2007) utilisait les fonctionnalités de l'écran tactile de la Nintendo DS pour contrôler la palette. Ces fonctionnalité seront reprises et améliorées plus tard sur les versions mobile IOS et ANDROID du casse-briques de TAITO.

Enfin j'ai un petit faible pour la version MO5 parue en 1987. En effet, loin d'être la meilleure, elle est la version qui m'a fait découvrir le jeu sur le Thompson flambant neuf que mon paternel venait d'acquérir pour la modique somme de 9000 fr à l'époque, une petite fortune...

le portage Thompson MO5, loin d'être injouable était particulièrement difficile à cause du faible nombre de couleurs affichables

Plus récemment, le jeu Arkanoid Eternal Battle sur PS4/PS5 modernise complètement le jeu d'origine et y introduit même un mode en ligne type bataille royale. De quoi raviver vos souvenirs de jeunesse, d'autant que le jeu est développé par un talentueux studio français (Pastagames).