Zelda Ocarina of Time
Remo, grand ordonnateur du CPC6128, caution SNES et N64 de Pixel-Maniac
Zelda perpétue sa légende avec le chef d'oeuvre de la N64 : The legend of Zelda : Ocarina of Time
1998 n’est pas que l’année de la première victoire en coupe du monde de la France, c’est aussi l’année de la sortie d’un des plus grands jeux de tous les temps à savoir The legend of Zelda : Ocarina of Time sur Nintendo 64 et qui contribuera à perpétuer la légende d’une saga culte.
Tout d’abord pensé pour sortir sur le fameux 64DD, autrement dit le disque dur externe conçu pour rajouter le gain de puissance qui faisait défaut à la N64 à son lancement en 1997 et qui ne verra jamais le jour en Occident, Ocarina of Time ou OOT pour les puristes, nous arrive finalement en 1998 soit un an après Super Mario 64 qui nous a mis une baffe tellement puissante qu’on en est encore groggy. Mais Nintendo ne nous laisse pas le temps de nous remettre en adaptant le monde ouvert en 3D à sa licence Zelda et en nous pondant un vrai chef d’œuvre. Le jeu est d’ailleurs le premier à avoir obtenu la note de 40/40 dans le mythique magazine japonais Famitsu.
Zelda capitalise sur le succès de Mario 64
L’histoire est dans la veine des jeux de la licence : Link jeune enfant de la forêt part découvrir le monde et répond à l’appel de la princesse Zelda qui sent le mauvais coup quand son roi de père fait alliance avec le vil aventurier Ganondorf. La mioche avait vu juste puisque le vilain susnommé kidnappe la princesse et plonge le monde d’Hyrule dans les ténèbres. Mais il en faut plus pour arrêter le gamin qui par un tour de passe-passe dont il a le secret se retrouve plongé dix ans dans le futur pour remettre les choses en place.
Grâce à l’épée de légende, Link, et donc le joueur peut voyager à loisir entre le monde passé et le monde futur, ce qui ouvre des possibilités immenses sur le gameplay et la façon d’aborder l’histoire. Exemple parlant, vous pouvez planter une graine dans le passé, qui deviendra une plante géante dans le futur vous permettant d’atteindre des zones inaccessibles jusqu’alors. Bien vu Miyamoto (bien aidé par Aonuma réalisateur du jeu il va sans dire).
Comme toujours, le monde est parsemé de donjons labyrinthiques qui comportent leurs lots d’énigmes et d’ennemis : vous êtes bien dans un zelda, rien de changé jusque-là. De la même manière vous devrez récupérer des accessoires vous permettant de progresser plus avant dans l’aventure : les bombes, l’arc à flèches, le boomerang, etc…
Un monde ouvert grisant pour l'époque avec la liberté de s'y balader à cheval
Petite nouveauté et pas des moindres, vous aurez la possibilité d’apprivoiser un cheval pour vous accompagner dans votre quête et surtout raccourcir les temps de voyage, monde ouvert oblige. Il faut noter aussi le cycle jour nuit déjà poussé puisque les ennemis ne sont pas les mêmes suivant l’heure à laquelle vous vous trouvez. De la même manière, certaines boutiques ferment la nuit et certains événements ne sont disponibles qu’à une heure bien précise (dans le cimetière notamment)
OOT se permet également d’introduire de nouvelles peuplades qui deviendront emblématique de la série : Gerudos, Gorons, Zoras. La qualité des donjons et le soin apporté aux environnements en font un titre très ludique au gameplay très bien pensé (Nintendo oblige) avec le viseur Z trigger (la gâchette Z) qui permet de verrouiller les ennemis et donc de tourner en 3D autour d’eux. Les graphismes, eux, sont de toute beauté pour l’époque.
Autre nouveauté, l’impact de la musique sur la résolution des énigmes. En effet, dès le début de l’aventure, vous aurez la possibilité de récupérer l’ocarina qui vous permet de jouer différents airs qui vous donnent accès à des secrets, vous permettent d’appeler votre cheval voir vous ouvre carrément des portes de donjons. Indispensable pour progresser dans l’aventure, vous pourrez récupérer jusqu’à douze mélodies qu’il faudra reproduire exactement pour avancer.
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Goldeneye
Goldeneyyyyyyyeeeeeeeeee, tous ceux qui ont eu les tympans crevés par Tina Turner en train d'hurler savent qu'il est temps de replonger dans l'un des titres les plus mythiques du jeu vidéo, un monument pondu par le Rare de la grande époque pour la Nintendo64
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Conclusion et avis
Avec plus de 7 000 000 de cartouches vendues dans le monde, OOT siège en bonne place des meilleures ventes de la N64 après Mario 64, Mariokart 64 et le cultissime Goldeneye 007. Le jeu est aujourd’hui jouable dans version 3D sur la 3DS ou sur la console virtuelle N64 de la switch. Une suite a vu le jour en 2000, Majora’s Mask, tout aussi excellente et qu’il faut absolument faire pour comprendre l’impact de ces jeux dans l’Histoire du jeu vidéo.
Points forts
Points faibles
Note 100/100
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Jeu au statut de légende, découvert récemment sur ma 3DS. Je n'ai jamais eu la cartouche originale, ce qui explique peut-être mon faible enthousiasme et la "hype" démesurée de notre cher Remo. Mais il faut reconnaitre que Nintendo maîtrise le jeu d'action plateforme 3D en ces temps reculés. Mais en 1998 on avait tellement l'embarras du choix!!
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