Batman 1986 sur Amstrad CPC

Notre héros a perdu son équipement et son batcraft (sorte d’hovercraft) qui a l’air indispensable à l’exercice de sa mission, à savoir secourir ce jeune blanc-bec de Robin dont on se demande si il n’amènerait finalement pas plus de problème qu’il n’en résout...

L’objectif est donc dans un premier temps de récupérer les quatre pièces d’équipement qui permettront d’octroyer à Batman de nouvelles capacités : les bottes pour sauter, le jet pack pour planer après un saut, le sac à dos pour ramasser et donc déplacer des objets et la ceinture, euh ben pour ranger toutes ses petites affaires.

Tout cet attirail en sa possession, la vraie aventure peut commencer avec une bonne centaine de salles à explorer et d’énigmes à résoudre pour pouvoir s’enfoncer plus profondément dans le labyrinthe et récupérer les 7 pièces nécessaires à la reconstitution du batcraft.

Avec sa vue en 3D isométrique, le jeu s’en tire plutôt bien côté graphisme avec un Batman très comics, doté d’une démarche plutôt rigolote (renforcée par une bande-son dans la même veine) et d’attitudes bien sympathiques (notamment un Batman qui s’impatiente en tapant du pied quand on ne le fait pas bouger pas pendant trop longtemps.

Le bestiaire est complètement loufoque et colle parfaitement à l’ambiance du soft avec des ennemis à tête de singe, des chiens, des têtes géantes, et un garnement en patin à roulette qui vous fera criser.

Les énigmes sont relativement nombreuses et suffisamment retorses pour assurer un peu de durée de vie à ce Batman même si la vue en 3D isométrique et le fait de devoir gérer certains sauts ou déplacements au pixel près peuvent rendre l’entreprise un brin crispante par moment (merci aux sauvegardes de nos émulateurs qui permettent d’alléger ce genre de souffrance, surtout quand on pense qu’à l’époque, on recommençait le jeu dès le début à chaque partie (sauf en cas de récupération d’un bout du batcraft) : oui ce traumatisme de mon enfance est toujours bien présent comme vous pouvez vous en rendre compte).