Donkey Kong Country
Remo, grand ordonnateur du CPC6128, caution SNES et N64 de Pixel-Maniac
Aidez Donkey et Diddy à retrouver les bananes volées par les Kremlings!
En 1981, Shigeru Miyamoto (Mr Mario et Zelda pour les trois du fond qui ne suivent pas nos articles) lance un jeu d’arcade qui va enflammer le monde naissant du jeu vidéo : Donkey Kong. C’est donc tout naturel qu’en 1994, Nintendo alors attaqué sur son propre marché par Sega, tente de redonner un dernier coup de fouet à sa Super Nintendo pour reprendre la main avec Donkey Kong Country.
Nintendo s'appuie sur Rare pour révolutionner les graphismes de la SNES
Bluffés par les techniques avant-gardistes de Rare sur les stations de travail Sillicon Graphics pour le rendu visuel des jeux, les pontes de Nintendo signent un gros chèque pour relancer la licence Donkey Kong, redevenir le leader technologique et écraser la concurrence. Le résultat de tout ça, c’est Donkey Kong Country (qui sera suivi par Killer Instinct sur le même procédé) développé par Rare et édité par Nintendo en 1994.
Graphiquement, le jeu est complètement dingue, d’autant qu’on n’avait jamais rien vu de ce style à l’époque sur la machine de Nintendo. Voir que la Super NES était capable d’afficher ce rendu graphique a clairement été un choc car il faut bien comprendre qu’on passait de nos pixels chatoyants 2D style dessins animés à de la 3D pré-rendu (style Mortal Kombat sorti un an plus tôt mais en plus beau), technique utilisée dans des films de l’époque comme Terminator 2 ou Jurassic Park. Ainsi tous les personnages, animaux et décors sont modélisés en 3D grâce au Sillicon Graphic et replacés ensuite dans le jeu en 2D : une prouesse pour l’époque mais qui confère au soft un cachet inimitable et qui, aujourd’hui encore, article/Donkey-Kong-Country/img_2.png reste agréable à l’œil.
C’est donc beau et même très beau, tout est réussi alors que ça aurait pu être très moche. Mais de bons graphismes ne font pas un bon jeu, nous sommes suffisamment vieux pour savoir que ce n’est pas du tout un gage de qualité.
Nintendo ajoute un hit à sa console qui n'en manquait déjà pas
Sur l’île de Donkey Kong, les Kremlings s’organisent pour voler le stock de bananes du père Donkey, le genre de choses qui ne le fait pas du tout marrer, mettez-vous à sa place ! Ni une ni deux, il s’embarque avec Diddy Kong pour récupérer leurs biens. A travers différents mondes à la façon d’un Mario, ils traversent la jungle, le lagon, le temple, les montagnes et même une usine en dézinguant tous les animaux qui se mettent en travers de leur chemin : un vrai génocide ! C’est bien simple ils y passent tous : crocodiles, vautour, serpents, ragondins, abeilles, etc… En leur sautant sur la tête ou en leur balançant des tonneaux sur la tronche, pas sûr que la faune hostile recommence à chercher des noises à notre duo de singes.
La possibilité de switcher entre les deux personnages n’est pas juste un gadget ou un skin : les deux personnages sont différents et ont chacun leur spécialité. Donkey est plus gros, plus lourd, plus puissant, tandis que Diddy est plus petit, plus aérien, plus félin pour se faufiler partout. Au-delà de cette variété de gameplay (sympa mais limitée), les deux amis peuvent chevaucher différents animaux qui défouraille sans chichi. Vous aurez le loisir de dompter un rhinocéros qui fracasse tout sur son passage, une autruche qui permet de voler un temps, une grenouille pour sauter plus haut et même un espadon carrément indispensable dans les niveaux sous-marins pour embrocher les poissons eux aussi agressifs. Pour couronner le tout, certains bonus permettent de satisfaire les plus hardcore d’entre nous, ceux qui veulent compléter le jeu à 100% (enfin 101% dans le cas présent) en récupérant dans chaque niveau les quatre lettres KONG et en explorant les nombreux passages secrets et tonneaux cachés. Très orienté plateforme action, le jeu est toujours aussi fun aujourd’hui avec ses niveaux mythiques comme la course de chariots dans la mine directement inspirée d’Indiana Jones et le temple maudit. Bourré de trouvailles, visuellement bluffant, le jeu ne pêche que par les combats de boss qui se ressemblent trop et sont anecdotiques mais le plaisir est bien là et c’est une vraie pépite que Rare a donné là à Nintendo.
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Conclusion et avis
Grâce à l’énorme succès critique et commercial de Donkey Kong Country, Nintendo lance la machine à suite avec Donkey Kong Country II : Diddy’s Kong Quest en 1995, Donkey Kong Country III : Dixie Kong’s trouble double en 1996 et même des adaptations Gameboy toujours aussi fun à jouer. Aujourd’hui encore, la licence perdure avec les titres Switch et les anciens titres Snes jouables sur la console virtuelle qui n’attendent donc que vous, heureux lecteurs !
Points forts
Points faibles
Note 96/100
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ça me fait mal, mais je le dis... : t'as bon goût mon Nono!!!!
répondre à RemoCe jeu figure dans mon top 3 Super Nintendo au côté de Super Mario World et the legend of Zelda. Un jeu qui aurait pu détrôner Mario s'il était sorti avant.
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Dernière modif le 2021-11-03 18:49:34
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