Super Metroid

Notre Samus, doit explorer l’inhospitalière planète Zèbes pour retrouver la larve Metroid, objet de toutes les convoitises. Loin de se contenter d’adapter de manière fainéante les succès d’antan, Nintendo va magnifier la formule et accoucher d’un chef d’œuvre qui fera date dans l’histoire du jeu vidéo et qui va même donner son nom à une catégorie de jeux basés sur le même principe : les fameux MetroidVania.

Mais que quoi qu’est-ce donc que le MetroidVania ? C’est tout simplement un jeu d’action aventure, aussi représenté sous forme de carte dans un sous menu, et où chaque niveau est interconnecté mais pas directement explorable. Il faut en effet récupérer certains items dans un monde ou niveau pour pouvoir avancer dans un autre niveau qui était précédemment fermé.

C’est donc en récupérant des pouvoirs et des items que l’intégralité du monde s’ouvre et que tous ses secrets deviennent accessibles. La formule a tellement fait ses preuves qu’elle a été moultes fois copiée avec plus ou moins de succès.

Mais revenons à notre titre fondateur culte de la Super Nintendo. Bercé dans une ambiance à la Aliens, votre héroïne est doté d’un canon à la Cobra qui permet de flnguer tout ce qui bouge. Mieux encore, ce canon est upgradable avec des munitions de plus en plus puissantes (lasers, bombes, missiles, fusil de glace …) qui permettent au fur et mesure de votre progression d’ouvrir des portes fermées par un code de couleur correspondant à une arme bien précise.

Mais les armes ne font pas tout, et notre chasseuse de prime a aussi des atouts cachés comme le fait de pouvoir se rouler en boule et atteindre ainsi des endroits d’apparence inaccessibles. D’autre part, comptez également sur la ruse de Samus et n’hésitez pas à geler des ennemis en hauteur à l’aide de votre gun de glace pour créer des plates formes et grimper sur des hauteurs inaccessibles sans cet artefact.

Ruse, ingéniosité, perspicacité, tous vos sens sont en alerte pour progresser dans cet univers 2D aux environnements variés. Vous progressez aussi bien à l’horizontal qu’à la verticale, dans les eaux profondes que sur la terre ferme et vous tombez nez à nez avec des boss gigantesques directement inspirés des dinosaures et des monstres japonais.

Graphiquement, les boss sont un vrai régal et sont suffisamment imposants pour laisser perler la petite goutte de sueur le long du front qui envoie tout le stress qu’il faut pour les affronter. C’est vraiment du boulot de premier ordre de la part des développeurs et pour l’époque une vraie claque, tant graphique que ludique.