Flashback The quest for identity

Ainsi, dans un futur proche, Conrad, jeune scientifique de son état, se retrouve amnésique en plein jungle sur une planète inconnue. Sur base d’un scénario puissant à la Total Recall, Flashback entraine le héros à la recherche de sa mémoire pour comprendre qui le poursuit et pourquoi.

Doté de graphismes très soignés, Flashback se distingue surtout par la qualité de ses animations qui font fortement penser à un certain Prince of Persia excusez du peu. Il y a pire en terme de référence. Autre ajout par rapport à Another World, Conrad est armé dès le début de l’aventure ce qui prouve bien l’orientation « Action » que les développeurs ont souhaité donner au titre.

Mais on n’est pas dans Doom, donc hors de question de flinguer tout le monde en progressant dans les niveaux, il faudra réfléchir car vous serez vite bloqués par une porte, une passerelle, une pile à recharger ou une clé à retrouver. Il faut donc explorer les niveaux minutieusement pour ne rien rater et pouvoir progresser à la manière d’un Super Metroid.

Dans le premier niveau, vous êtes perdus au milieu d’une jungle luxuriante magnifique à la poursuite de vos souvenirs. Vous enchainez dans la mégalopole du coin qui dispose de ses propres quartiers (Africa, Asia, Europa, America) relié par un métro sous-terrain (si, si !) en quête d’un billet pour pouvoir quitter la planète. Fort logiquement, car oui Flashback est d’une logique implacable, vous allez devoir gagner de l’argent pour payer ce billet et surtout vous acheter des papiers d’identité. Direction donc le pôle emploi du coin pour remplir toute sorte de missions (relativement saignante car à base de chasse à prime) qui rapportent l’argent nécessaire à l’achat du précieux sésame.

Le voyage vous emmènera jusqu’à une planète alien dont les habitants veulent conquérir la Terre et se sont infiltrés à l’insu des autochtones (sauf Conrad bien sûr qui a tout découvert).

L’aventure est passionnante, tant du point de vue scénaristique puisqu’elle s’inspire des meilleurs films d’action de l’époque (Total Recall) et le gameplay est soigné même s’il demande un temps d’adaptation dû à ses animations tant tout est découpé à l’extrême : une touche pour sortir l’arme, une touche pour tirer, une touche pour ranger l’arme, une touche pour marcher, une touche pour courir et pas question de louper une étape sous peine de fin prématurée pour notre malheureux Conrad. Les musiques enfin, ponctuent les cinématiques et sont tout à fait dans l’ambiance futuriste paranoïaque dans lequel baigne le soft.