Mystic Quest

On retrouve d’ailleurs une sorte de filiation avec les autres RPG de Square avec la présence des chocobos comme dans Final Fantasy.

L’histoire, assez basique comme souvent, vous met dans la peau d’un gladiateur qui doit sauver le royaume des griffes du maléfique Roi Noir.

Il vous faut donc traverser la carte du monde en long en large et en travers et progresser à travers des donjons qui vous permettent souvent de récupérer une nouvelle arme ou un pouvoir vous permettant d’avancer dans l’aventure.

Toute ressemblance avec un certain jeu de rôle de Nintendo est purement fortuite puisque de toute façon, tout le monde se copie constamment dans l’industrie à cette époque et encore plus maintenant.

Pour ce faire, vous récupèrerez des épées, des haches, des chaines, des lances et même des faucilles et tout un tas de magie (glace, vent, feu, soin, …) pour venir à bout d’ennemis plus ou moins coriaces et de donjons pas franchement compliqués. Le challenge se corse par contre nettement plus lorsqu’on parle des boss, très beaux et bien gros sur l’écran mais peu évident à esquiver et dégommer sauf à dire que vous avez la version Switch avec les sauvegardes infinies.

Bon ok, j’ai cette version et j’ai donc fini le jeu les doigts dans le nez mais à l’époque : Au secours !!!

Le but ultime de tout ce périple est de restaurer l’arbre Mana qui domine le monde et lui donne son énergie. Vous serez aidés dans votre quête par tout un tas de PNJ allant du vieux sage énigmatique à la jeune fille en détresse en passant par le magicien de service.

Disposant de menus clairs et plutôt bien foutus pour de la gameboy, le jeu, sans être aussi beau qu’un Zelda, remplit tout à fait sa fonction et permet de se laisser porter pendant quelques heures dans le monde de Vandole.

Un système de points d’expérience autorise une progression par niveau qui laisse un peu de choix au joueur : vous pourrez en effet choisir d’augmenter des compétences telles que la force, la résistance ou la magie.

Une jauge de « concentration » permet de charger l’arme et donc de faire plus de dégâts mais en une seule fois. A vous de voir si vous souhaitez taper comme un bourrin souvent (en gros Leonardo7up) mais en faisant peu de dégâts ou attendre la charge maximale mais en une seule fois.

Tout ceci laisse une certaine liberté bienvenue et rajoute un côté stratégie à votre aventure.

A noter que le jeu a été remaké sur Gameboy Advance sous le titre Sword of Mana. Enfin il est le premier épisode de la saga Seiken Densetsu plus communément appelé Mana chez nous et qui aura l’honneur d’être suivi par Secret of Mana sur SNES en 1993 et Trials of Mana sur Super Famicom en 1995.