Banjo Kazooie
Remo, grand ordonnateur du CPC6128, caution SNES et N64 de Pixel-Maniac
Quand Rare, le studio tiers de Nintendo enchaine les chefs d'oeuvre à la pelle!
Eté 1998, le soleil cogne, la console chauffe ! La N64 est sortie en France avec son Mario 64 qui a tout cassé sur son passage et s’est permis de révolutionner le jeu vidéo avec l’arrivée de la 3D intelligente.
Avant de définitivement achever toute la concurrence avec Zelda Ocarina of Time en décembre, Nintendo va enfoncer le clou via le studio tiers devenu légende Rare, en sortant Banjo Kazooie qui transcende la plateforme 3D en capitalisant sur les bases de son illustre aîné (ouiiiii Mariooooo)
La recette de Mario 64 assimilée et transcendée
Véritable succès critique et public, ce Banjo Kazooie contribue à développer la légende Rare qui a déjà tout emporté avec le mythique et inégalé à ce jour Goldeneye 007.
Exit les espions et les armes à feu, on s’adresse ici à un public plus jeune et c’est donc un tout mignon ours que l’on incarne, flanqué d’un oiseau en guise de sac à dos qui, outre le fait d’être la caution humoristique du jeu (coucou Jack & Daxter, on vous a vu, c’est pas du plagiat mais pas loin), permet d’étoffer un gameplay toujours plus juste et riche.
Pour recontextualiser ce Banjo Kazooie, sachez que la méchante sorcière Gruntilda a enlevé Tooty la jeune sœur de Banjo, notre ours mal léché. A travers neuf mondes d’une richesse dingue, vous allez devoir collecter des pièces de puzzle pour progresser dans l’aventure et retrouver la vieille bique et sauver votre soeurette d’un triste destin. En effet la sorcière veut s’accaparer la beauté, toute relative, de Tooty pour se rendre plus présentable. Vous l’avez compris, l’humour est ici le maître mot et il n’aura de cesse de vous suivre durant toute l’aventure.
Vous serez aidés dans votre périple par la taupe qui vous fera apprendre de nouveaux mouvements grâce à la complémentarité de l’ours et de l’oiseau (saut piqué, vol, lancer d’œufs, invincibilité temporaire, etc…) et par le Mumbo Jumbo qui vous permet de vous transformer en un animal aux pouvoirs spécifiques permettant d’atteindre des zones jusque-là inaccessibles (abeille pour le vol infini, fourmi pour escalader les montagnes ou encore crocodile ou morse).
Humour et plate-forme au programme
Le gameplay d’une précision machiavélique et d’une richesse exceptionnelle permet de ne jamais s’ennuyer tout au long des neuf mondes qui composent ce Banjo Kazooie. Par ailleurs, un certain nombre d’objectifs à compléter pour accomplir le 100% permettent d’offrir au titre une rejouabilité bien pensée et accrocheuse.
Ainsi, au-delà des 10 pièces de puzzles à découvrir dans chaque monde, vous devez collecter 100 notes de musique qui vous permettront de progresser dans le hub central vous donnant la possibilité d’ouvrir de nouveaux mondes.
Les mondes traversés justement sont aussi variés que magnifiques :
La montagne Mumbo à escalader
La baie du trésor et ses plages ensoleillées
La caverne de Clanker et son monde sous-marin
Le marais moisi plein de poison
Le pic polaire parce qu’il faut toujours un monde de glace
La vallée de Gobi pleine de secrets de l’Egypte ancienne
Le manoir du monstre malsain sorte de maison fantôme
La baie du Rusty Bucket et son paquebot abandonné
Le bois clic clac et ses étages délirants
Une fois les 9 mondes terminés, vous aurez accès au labyrinthe de Gruntilda, sorte de jeu de l’oie complétement délirant, comme le reste du soft et enfin le combat final (vraiment pas simple) contre la vieille peau en personne.
Lire aussi:
Zelda Ocarina of Time
Zelda perpétue sa légende avec le chef d'oeuvre de la N64 : The legend of Zelda : Ocarina of Time
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Conclusion et avis
Banjo Kazooie est une merveille du jeu de plate-forme où tous les ingrédients sont présents et correctement dosés : graphismes à pleurer, jouabilité au top, durée de vie conséquente. Rare a mis les petits plats dans les grand et fait une fois de plus la démonstration de son génie, à une époque où le studio dominait allègrement le monde du jeu vidéo. C’est vraiment un titre à essayer de toute urgence et que vous pouvez retrouver sur la console virtuelle N64 de la switch online.
A noter qu’une suite a vu le jour en fin de vie de la console, Banjo Tooie est sorti fin 2001 en France. Enfin Banjo Kazooie : la revanche de Grunty sort en 2003 sur GBA et Banjo Kazooie : Nuts and bolts en 2008 sur X360 après le rachat de Rare par Microsoft.
Je vous recommande tout de même ce jeu initial qui à mes yeux n'a pas de défaut !
Points forts
Points faibles
Note 99/100
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