Super Mario Allstars

Car oui, il s’agit bien de notre plombier moustachu, indémodable et qui cartonne à tous les niveaux depuis plusieurs années. Il est la figure de proue de l’ogre Nintendo, celui qui fait tourner la machine à cash à plein régime et permis de constituer le trésor de guerre.

Que retrouve-t-on dans cette cartouche de tous les plaisirs : Super Mario Bros tout d’abord, premier du nom et complètement resmasterisé, comprendre ici, qu’il est adapté avec des graphismes 16 bits, qui rendent très bien, en tout cas bien mieux que sur NES. Les couleurs ne sont plus aussi ternes, elles sont carrément chatoyantes et le sprite du gros plombier ressemble enfin à quelque chose et pas à un amas de pixels. Rappelons que le jeu original date de 1985 et a défini les bases du jeu de plateforme à scrolling horizontal, maintes fois copié, même si peu de fois égalé. Tous les éléments de l’univers de Mario sont déjà posés dans ce premier épisode avec les 8 mondes découpés en 4 sous niveaux, la princesse à sauver, Bowser et ses sbires à taper, les pièces et les items (champignon, fleur) à collecter. Le jeu comporte déjà son lot de passages secrets et de tuyaux warp zone. Bref tout est là et il y a déjà de quoi s’amuser correctement avec cette version améliorée.

Le deuxième jeu que contient cette cartouche est la vraie suite japonaise du hit de 1985 : Super Mario Bros : the lost levels. Sortie en 1986 et uniquement au Japon, il est la cerise sur le gâteau de cette compilation car il n’était jamais sorti en Europe avant. Très semblable à son aîné graphiquement, il permet d’incarner Mario, qui court vite, ou Luigi, qui saute haut, mais reprend le même principe de la princesse à sauver des griffes de Bowser dans un monde à défilement horizontal découpé en 8 mondes de 4 niveaux chacun ainsi que des niveaux cachés. La difficulté a été relevée de plusieurs crans et fait de ce Lost levels un défi un peu plus consistant pour le joueur.

Le troisième jeu de cette compilation est Super Mario Bros. 2 ou Super Mario USA au Japon (si si !). Le jeu a largement été chroniqué sur le site par l’ancêtre Nono, je ne reviens donc pas dessus en détail mais il faut avoir en tête qu’il est complètement différent de tous les autres Mario que ce soit de par son esthétique ou de par son gameplay avec une dimension tant horizontale que verticale.

Enfin le dernier à gagner sa place sur la cartouche est Super Mario Bros. 3, chef d’œuvre ultime de la NES sorti en 1988 et qui a enchanté toute une génération de joueurs avec ses maps gigantesques, ses mondes variés (Egypte, monde des géants, monde de glace, monde du vent, etc...), ses nouveaux items qui peuvent transformer Mario en grenouille pour progresser aisément dans l’eau, en Tanuki, ou en Mario volant avec sa queue de raton laveur. La formule est poussée à son paroxysme et Miyamoto (papa de Mario si vous l’ignoriez encore) délivre un de ses jeux les plus mythiques, en tout cas un de ceux qui a fait sa légende.