Action-RPG sur Super Nintendo PAL | Retrogaming by Pixel-maniac.com

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Action-RPG sur Super Nintendo PAL

Action RPG Super NES NA
© 18 December 2020
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Action-RPG sur Super Nintendo PAL
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Remo
Remo - 43 articles publiés

Remo, grand ordonnateur du CPC6128, caution SNES et N64 de Pixel-Maniac

Jeune, tu dois sauver le monde!!! Les meilleurs jeux vidéo d'action-RPG sont sans nul doute sur la SNES, console 16bit de Nintendo des années 90. Revenons sur les Terranigma, Legend of Zelda, Secret of Mana ou Illusion of time version PAL qui sont aujourd'hui des stars du rétrogaming.


Action-RPG sur Super Nintendo PAL
The legend of Zelda : a link to the past
The legend of Zelda : a link to the past

Le 11 avril 1992, la Super Ninteno Entertainment System (SNES), sort en France moins de 5 ans après sa grande sœur la Nintendo Entertainment System (NES) qui a probablement lancé la carrière à succès des consoles de salon.

Véritable pierre angulaire de l’industrie vidéoludique, la SNES a démocratisé le jeu de rôle - action 16 bits avec des titres marquants entrés depuis dans la légende. Cet article se concentre plus particulièrement sur les jeux sortis en France.

The Legend of Zelda: A link to the past

Le 24 septembre 1992, presque 6 mois après la sortie de la SNES, c’est le choc ! The legend of Zelda : a link to the past ou plus vulgairement Zelda III sort sur en France sur Super Nintendo.

Et un chef d’œuvre de plus pour Miyamoto !

Après deux opus qui lui ont valu la reconnaissance sur NES et un statut de franchise made in Nintendo, The legend of Zelda débarque en fanfare et pose les bases d’une bonne partie des jeux de rôle qui suivront sur la machine, imposant un standard dont le succès ne se démentira pas au fil des années.

Dans un monde médiéval fantastique inspiré de Dungeons&Dragons, Link jeune homme un brin naïf part au secours de la princesse Zelda enlevée par le guerrier Ganon. Pour ce faire, notre héros doit récupérer trois pendentifs disséminés en autant de donjons pour obtenir l’épée Excalibur. Mais l’histoire va se révéler plus complexe qu’imaginée avec des sages à libérer, un monde dédoublé entre lumière et ténèbres et une multitude d’objets à récupérer pour pouvoir avancer dans l’aventure jusqu’au combat final contre Ganon.

Produit par Shigeru Miyamoto (Mr Mario) et réalisé par Takashi Tezuka, Nintendo nous propose un véritable monde ouvert (avec carte dynamique) immense pour l’époque et qui double de volume au tiers du jeu avec l’apparition du monde des ténèbres.

Même si la carte reste la même dans l’ensemble, c’est un vrai nouveau monde mis à disposition du joueur et qui sert véritablement le gameplay de par ses passerelles obligatoires entre les deux univers (certaines énigmes ne peuvent être résolues qu’en passant d’un monde à un autre et inversement). On parle ici d’action-aventure car les combats se déroulent en temps réel et rajoutent donc une dose de dynamisme dans la narration.

Les graphismes en pixel 16 bits au charme fou font que le jeu vieillit beaucoup mieux que n’importe quel jeu 3D, et le soin apporté aux décors et à la réalisation en font un chef d’œuvre et un incontournable de la machine. La durée de vie, très conséquente pour l’époque, et la variété des donjons, des boss et des challenges proposés assurent au titre une place de choix dans le cœur des gamers de cette époque.


Square et Enix rentrent dans la danse et écrivent la légende du RPG 16 bits


Action-RPG sur Super Nintendo PAL
Secret of Mana
Secret of Mana

Deux ans et deux mois après la sortie de Zelda, le 24 novembre 1994, le monde vidéoludique reprend une claque monumentale avec la sortie de Secret of Mana développé par Square.

Secret of Mana

Les joueurs pensaient avoir tout vu avec Zelda mais force est d’avouer que Secret of Mana est encore plus beau graphiquement, avec modélisations en pixel toujours plus travaillées et réussies. Une fois n’est pas coutume, un jeune homme va se retrouver à devoir sauver le monde alors que rien, au départ, ne l’y prédestinait.

La grande nouveauté est ici de pouvoir contrôler trois personnages à la fois, et au gameplay bien défini (guerrier, soigneur, mage) ce qui donne toute sa saveur et sa richesse au titre de Square. Rajouté à cela, la possibilité de choisir parmi huit armes et des magies et on obtient un vrai RPG complet et efficace qui reste comme l’un des meilleurs de la machine.

L’orientation est ici plus RPG (role playing game) avec l’affichage des scores de touche sur les ennemis ou le héros même si nous sommes toujours sur de l’action-rpg. Un système de barre de récupération oblige à ne pas frapper les ennemis frénétiquement mais à calculer et doser les touches pour être le plus efficace possible.

Autre innovation, un système de magie varié et très efficace en combat est présent dès le début de l’aventure et se développe au fur et à mesure de l’acquisition d’éléments (eau, feu, terre, …). Chaque élément permet aux personnages de développer de nouvelles compétences qui se renforcent et deviennent de plus en plus dévastatrices au fur et à mesure de leur utilisation.

Un dernier mot sur la musique de Hiroki Kikuta qui est devenue iconique au fil du temps et qui baigne le titre dans une ambiance aussi charmante qu’onirique.

Illusion of Time

En juillet 1995, c’est au tour d’Enix de proposer son RPG pour le marché français de la SNES : Illusion of Time sort et, en bon élève appliqué, assimile tous les codes du genre pour proposer un véritable voyage archéologique dans toutes les civilisations du monde connu.

Graphiquement, le titre est soigné et propose même une immersion encore plus marquée que ses prédécesseurs car même si l’univers est ici aussi fantastique, il se raccroche à des mythes et légendes existants ce qui permet de l’ancrer dans une réalité qui nous est plus proche (Maya, Azteques, Chine antique, Angkor, …). La fibre Indiana Jones n’est pas loin, et on se plait à arpenter les ruines et les tombeaux pour découvrir passages secrets et trésors.

Paul, jeune orphelin, apprend par hasard qu’il est l’élu devant empêcher une comète de s’écraser sur Terre. Il va donc partir sur les traces de son explorateur de père, à travers des portails dimensionnels pour remplir sa quête.

La grande nouveauté ici est la possibilité pour notre héros de se transformer à certains moments en différents avatars : un guerrier surpuissant qui défouraille, et une entité qui se liquéfie et peut envoyer des espèces de boules de feu (très utile sur le boss final).

La progression est très linaire mais très agréable : tout est fluide, que ce soit dans les combats, la jouabilité ou la cohérence de l’univers et les énigmes ; tous les ingrédients sont là et une fois de plus la SNES accouche d’un excellent RPG, original, abouti et au scénario passionnant. Toute l’intelligence du soft est justement de piocher ici et là dans les mythologies du monde entier pour développer des mondes mystérieux et énigmatiques.


Square et Quintet enfoncent le clou avant la nouvelle génération


Action-RPG sur Super Nintendo PAL
Terranigma
Terranigma

Loin de se reposer sur ses lauriers après l’essai transformé qu’a été Secret of Mana, Square récidive en nous gratifiant le 22 février 1996 de Secret of Evermore, véritable bijou d’aboutissement et de perfectionnisme.

Secret of Evermore

Localisé en français avec adaptation des noms et des lieux (on démarre l’aventure à Pontoise, quand même !), bourré d’humour dans ses dialogues et avec un graphisme toujours plus soigné, le titre nous emmène dans un voyage à travers le temps et différentes époques (Préhistoire, Antiquité, Moyen-Age, Monde futuriste) à la poursuite d’un savant fou pour tenter de rentrer dans son monde d’origine tel un Slider de la série éponyme.

Le héros est flanqué d’un chien, véritable compagnon d’aventure, qui change de forme à mesure que le héros passe d’un monde à un autre, et qui combat aux côtés du héros, délivrant son quota de dégâts aux ennemis qui se présentent.

Très similaire dans sa structure à Secret of Mana (interface similaire à base de menu circulaire, système de jeu équivalent avec les scores de touche affichés à l’écran et la jauge de charge de dégâts), le jeu propose de vrais ambiances avec des personnages non joueurs hauts en couleur et des quêtes toujours plus loufoques et délirantes.

Grande force du jeu, les graphismes montrent des sprites gigantesques, notamment lors des affrontements de boss qui prennent tout l’écran et sont, encore aujourd’hui très impressionnants et de toute beauté.

La particularité du titre est qu’il a été développé par une équipe occidentale (USA), et que le jeu est donc pensé pour les occidentaux (d’où les références cinématographiques et l’ancrage de l’environnement du héros). Ce sera le seul et unique titre de la filiale US de Square.

Terranigma

En 1997, Terranigma sort en France très peu de temps avant la nouvelle console de Nintendo : la Nintendo 64. Les éditeurs profitent de la fin de vie de la SNES pour vider leur backlog avec, comme souvent, des jeux fignolés à l’extrême sur une machine qu’ils connaissent désormais par cœur et qu’ils poussent dans ses derniers retranchements en terme de programmation et d’optimisation de titres.

Dans cet action RPG, nous incarnons Ark qui doit sauver la planète dévastée à la suite d’un grand combat entre le Bien et le Mal. Sur fond d’écologie, et de sauvetage de l’écosystème, Terranigma est une synthèse de ses prédécesseurs avec action en temps réel, donjons, points d’expérience, magie, et équipement. Dans cet opus, on a aussi la possibilité de se déplacer directement sur la carte en mode 7 pour rallier les différents lieux d’attention.

Un ajout de taille également est la possibilité de sauter et ce dès le début de l’aventure, ce qui permet de combiner les attaques, d’atteindre des ennemis qui volent et donne un sentiment de liberté supplémentaire.

Souvent considéré comme la suite d’Illusion of Time, Terranigma ne manque pas d’atout mais sort probablement un peu tard en France sur la console pour récolter le succès qu’il mérite.


Conclusion et avis

En 5 ans, la SNES a ouvert le public français à un genre qui reste comme majeur dans l'industrie vidéoludique.

Le joueur curieux, avide de sensations fortes et d'aventure, n'aura aucun mal à se pencher sur les pépites jamais sorties en France et désormais accessibles que sont Chrono Trigger, Final Fantasy VI (ou III si on regarde de l'autre côté de l'Atlantique), Lufia et autre Breath of Fire, désormais disponibles via consoles mini, DS, ou console virtuelle Switch.

C'est tout un pan du genre qui s'ouvre aux fans de rétro en manque de bon vieux RPG à l'ancienne, sachant que les pixels 16 bits de l'époque, restent un standard indémodable et encore copié de nos jours : gage de la qualité de ces titres vieux de 25 ans!


Points forts

Points faibles

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Pixel-Maniac
Pixel-Maniac a écrit le 21/12/2020 à 13:16:41.

Merci Remo. Excellent article. On attend la suite avec impatience !!!

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En Bref

En 5 ans, la SNES a ouvert le public français à un genre qui reste comme majeur dans l'industrie vidéoludique.

Le joueur curieux, avide de sensations fortes et d'aventure, n'aura aucun mal à se pencher sur les pépites jamais sorties en France et désormais accessibles que sont Chrono Trigger, Final Fantasy VI (ou III si on regarde de l'autre côté de l'Atlantique), Lufia et autre Breath of Fire, désormais disponibles via consoles mini, DS, ou console virtuelle Switch.

C'est tout un pan du genre qui s'ouvre aux fans de rétro en manque de bon vieux RPG à l'ancienne, sachant que les pixels 16 bits de l'époque, restent un standard indémodable et encore copié de nos jours : gage de la qualité de ces titres vieux de 25 ans!

Suggestions

Baldurs Gate Test, PC, article, 1998 29/07/2021
Diablo II Test, PC, article, 2000 17/03/2021

Commentaires

Pixel-Maniac
Pixel-Maniac a écrit le 21/12/2020 à 13:16:41.

Merci Remo. Excellent article. On attend la suite avec impatience !!!

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